Il est intéressant de relever les similitudes qui existent entre le sommeil paradoxal, cet état naturellement obtenu 4 à 6 fois par nuit (où se produisent les rêves) et l’état de relaxation, activement obtenu de façon intentionnelle (par les thérapies psycho-corporelles dont la SBD, mais aussi par la prière, la musique…) ou involontaire (effort physique prolongé, hypothermie…).
En effet, le neurophysiologiste retrouve dans ces deux états (succinctement décrits ici) des ondes alpha en plus grande quantité et beaucoup plus synchronisées que dans l’état de veille ; il y trouve aussi des ondes théta qui n’existent pas dans l’état de veille, ni dans le sommeil profond (voir schéma).
Apparaissent aussi dans ces deux états, des rythmes ondulatoires rapides, dont la fréquence approche les 40 Herz, mais qui peuvent atteindre des pointes à plus de 100 Hz dans les relaxations profondes de la méditation yoga.
Ainsi, sans que cela ne soit évidemment une preuve de similitude de leurs fonctions, il est indéniablement intéressant de prendre note des analogies biologiques de ces deux états, sachant qu’ils ont été utilisés depuis longtemps à des fins psychothérapeutiques (analyse des rêves, thérapie sous hypnose…)
La multiplication des recoupements de constats scientifiques issus de recherches différentes, permettent, tout au moins, de dégager des réflexions explicatives, à défaut d’en conclure qu’elles sont de véritables preuves ;
Ainsi le sommeil paradoxal et les états de relaxation ont probablement des fonctions identiques, dont celle de mettre le sujet au contact de l’intégralité de sa mémoire et de sa globalité existentielle.
Documents joints: Niveaux de Vigilance et Tracés Electro-Encéphalo-Graphiques (EEG) (en .pdf)
|